Le GUC et l'Association Generale des Etudiants de Grenoble
Lorsque, fin 1962, les dirigeants de chacune des sections sportives du GUC sont informés qu'ils vont
devoir les constituer en associations de type Loi de 1901, il y a quarante ans déjà que fonctionne le
système mis en place lors de la création du Grenoble Etudiants Club, le 14 septembre 1922, à l'image des
autres clubs universitaires de France, en tant que section sportive de l'Association Générale des Etudiants
locale.
C'était ainsi que fonctionnaient alors les clubs du SCUF, à Paris (créé en 1895), du Lyon Olympique
Universitaire (1896), du Bordeaux Etudiants Club (1897), du SLUC, à Nancy (1901), du Stade Nantais
Université Club (1903), du Paris Université Club (1906), du Stade Universitaire Lillois (1913), avec, sauf
exceptions, un seul club par ville universitaire.
Ce principe pourrait, entre autres, expliquer que le GEC, à l'automne 1926 ait laissé la place au Grenoble
Université Club, après une période confuse, et mal connue, de co-existence entre la nouvelle entité (le
GUC) et l'ancienne.
Mais ce n'est pas le sujet de ce jour, lequel consiste à mettre en évidence la place du GUC au sein de
l'AGE grenobloise, quelques années avant la 2ème Guerre Mondiale, par la présentation d'articles parus
sur le club universitaire dans le numéro 1 de Grenoble Estudiant, « Revue mensuelle de l'AGE», qui
prenait la suite, en avril 1935, de « grenoble étudiant », « ORGANE OFFICIEL DE L'ASSOCIATION
GENERALE DES ETUDIANTS, dont la parution avait commencé en 1928 (on en reparlera).
Et pour connaître les activités du GEC, puis du GUC, de la période antérieure, à partir de septembre
1922, il faut une consultation de la presse locale (en cours), l'ensemble des archives de l'AGE,
incomplètes et en assez mauvais état, semble-t-il, n'étant présentement pas consultables aux Archives
municipales de Grenoble.
Aujourd'hui, donc, nous proposons, ci-dessous, outre la 1ère de couverture, deux articles de ce
premier numéro de Grenoble estudiant d'il y a quatre-vingts ans, constituant la « part du GUC » sur la
douzaine de pages de texte de la revue, qui compte autant de pages d'annonceurs, et d'informations
diverses (comme la composition du Comité 1934-1935 de l'AGEG, celle-ci installée place Saint André) :
de ces dernières, sont également présentées en PJ une invitation à fréquenter le Stade Universitaire (aux
Sablons, à La Tronche), et une liste de propositions de logements pour étudiants.
Parmi les encarts publicitaires, de tailles diverses, on relève de nombreuses maisons qui restaient bien
connues des Grenoblois jusqu'à la fin du XXème siècle, tels Ambry (opticien), Stylor, le Café des deux
Mondes, la librairie Didier et Richard, et de rares qui existent encore, comme la Librairie Arthaud.
Nous reviendrons sur ces soutiens locaux, nécessaires, du monde étudiant.
devoir les constituer en associations de type Loi de 1901, il y a quarante ans déjà que fonctionne le
système mis en place lors de la création du Grenoble Etudiants Club, le 14 septembre 1922, à l'image des
autres clubs universitaires de France, en tant que section sportive de l'Association Générale des Etudiants
locale.
C'était ainsi que fonctionnaient alors les clubs du SCUF, à Paris (créé en 1895), du Lyon Olympique
Universitaire (1896), du Bordeaux Etudiants Club (1897), du SLUC, à Nancy (1901), du Stade Nantais
Université Club (1903), du Paris Université Club (1906), du Stade Universitaire Lillois (1913), avec, sauf
exceptions, un seul club par ville universitaire.
Ce principe pourrait, entre autres, expliquer que le GEC, à l'automne 1926 ait laissé la place au Grenoble
Université Club, après une période confuse, et mal connue, de co-existence entre la nouvelle entité (le
GUC) et l'ancienne.
Mais ce n'est pas le sujet de ce jour, lequel consiste à mettre en évidence la place du GUC au sein de
l'AGE grenobloise, quelques années avant la 2ème Guerre Mondiale, par la présentation d'articles parus
sur le club universitaire dans le numéro 1 de Grenoble Estudiant, « Revue mensuelle de l'AGE», qui
prenait la suite, en avril 1935, de « grenoble étudiant », « ORGANE OFFICIEL DE L'ASSOCIATION
GENERALE DES ETUDIANTS, dont la parution avait commencé en 1928 (on en reparlera).
Et pour connaître les activités du GEC, puis du GUC, de la période antérieure, à partir de septembre
1922, il faut une consultation de la presse locale (en cours), l'ensemble des archives de l'AGE,
incomplètes et en assez mauvais état, semble-t-il, n'étant présentement pas consultables aux Archives
municipales de Grenoble.
Aujourd'hui, donc, nous proposons, ci-dessous, outre la 1ère de couverture, deux articles de ce
premier numéro de Grenoble estudiant d'il y a quatre-vingts ans, constituant la « part du GUC » sur la
douzaine de pages de texte de la revue, qui compte autant de pages d'annonceurs, et d'informations
diverses (comme la composition du Comité 1934-1935 de l'AGEG, celle-ci installée place Saint André) :
de ces dernières, sont également présentées en PJ une invitation à fréquenter le Stade Universitaire (aux
Sablons, à La Tronche), et une liste de propositions de logements pour étudiants.
Parmi les encarts publicitaires, de tailles diverses, on relève de nombreuses maisons qui restaient bien
connues des Grenoblois jusqu'à la fin du XXème siècle, tels Ambry (opticien), Stylor, le Café des deux
Mondes, la librairie Didier et Richard, et de rares qui existent encore, comme la Librairie Arthaud.
Nous reviendrons sur ces soutiens locaux, nécessaires, du monde étudiant.
Michel Helly